Situé au bord du fleuve et près du port, dans une zone relativement insalubre et qui était jusqu’à peu régulièrement inondée, il a été depuis sa création habité par les classes les plus populaires, et comme son voisin San Telmo, par des immigrants en majorité italiens au XXè siècle, aujourd’hui Boliviens ou Paraguayens.
La plupart des maisons, pour échapper aux inondations sont basses et construites sur pilotis.
Beaucoup sont en tôle, les rues ne sont pas toutes pavées : il faut avoir conscience du fait que la Boca est un des quartiers les plus pauvres du centre de Buenos Aires.
Il est par conséquent fortement déconseillé de s’éloigner des rues touristiques fréquentées ; ou de le visiter après le coucher du soleil.
Le quartier revendique son indépendance : le visiteur est accueilli par des panneaux « Bienvenidos a la Republica de la Boca » (Bienvenus à la République de la Boca) ; ainsi que son identité culturelle.